Exercice #22

Chaque mois, nous vous proposons un nouvel exercice à réaliser pour appliquer vos connaissances acquises lors de vos cours à l’Age d’Or. Pour chaque exercice, nous avons indiqué la difficulté, la durée de l’exercice et les techniques à utiliser. La marche à suivre pour la réalisation de ces exercices sera mise en ligne le mois suivant.

 

DifficultéMoyenne
Durée de l’exercice: Moyenne
Technique: Traitement de texte

 

Pour cet exercice, nous vous proposons un exercice de traitement de texte ! Dans le cadre de vos cours d’informatique collectifs, vous avez bénéficié d’une initiation à cette technique. Une piqûre de rappel s’impose ? A l’aide d’un logiciel de traitement de texte – comme Wordpad, Word, Apache OpenOffice ou Libre Office – , il est possible de saisir et de mettre en forme un texte (polices, taille, couleur, alignement, etc). Il existe de multiples fonctionnalités notamment le correcteur d’orthographe, le dictionnaire des synonymes et des modèles de documents.

Voici la marche à suivre :

  1. Dans votre logiciel de traitement de texte (Wordpad par défaut sur votre ordinateur si vous n’avez pas téléchargé de logiciel), copier/coller dans un nouveau document.
  2. « Enregistrer sous » le document, choisissez un emplacement, nommez-le et cliquez sur « Enregistrer ».
  3. Pour la mise en forme, sélectionnez les mots et cliquez sur le ou les icônes de la barre d’outils pour appliquer les modifications (titre en gras et souligné, texte centré et italique). Vous êtes libres de choisir la police d’écriture, la couleur et la taille du texte.
  4. N’hésitez pas à enregistrer régulièrement.
  5. Lorsque vous aurez terminé, envoyez-nous vos productions par mail à exercice@cyberdeclic.org. Vous travaillerez ainsi l’envoi d’e-mail avec pièce jointe !

 

Le texte à mettre en forme est un poème de Kateb Yacine, extrait de l’Œuvre en fragments

Toi, ma belle

Toi, ma belle, en qui dort un parfum sacrilège
Tu vas me dire enfin le secret de tes rires.
Je sais ce que la nuit t’a prêté de noirceur,

Mais je ne t’ai pas vu le regard des étoiles.
Ouvre ta bouche où chante un monstre nouveau-né
Et parle-moi du jour où mon coeur s’est tué !…

Tu vas me ricaner
Ta soif de me connaître
Avant de tordre un pleur
En l’obscur de tes cils !
Et puis tu vas marcher
Vers la forêt des mythes

Parmi les fleurs expire une odeur de verveine :
Je devine un relent de plantes en malaises.
Et puis quoi que me dise ma Muse en tournée,
Je n’attendrai jamais l’avis des moissonneurs.

Lorsque ton pied muet, à force de réserve,
Se posera sur l’onde où boit le méhari,
Tu te relèveras de tes rêves sans suite
Moi, j’aurai le temps de boire à ta santé.

 

 

 

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.